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(A)D&D

(A)D&D : Advanced Dungeons and Dragons, devenu plus tard simplement Dungeons and Dragons, ce qui a donné Donjons et Dragons en francais, abrégé en D&D et prononcé dédé, oui comme : il est où Dédé... tête de cochon !

Dédé est le premier jeu de rôles, enfin il y a moment que des gens jouent au docteur, à l'infirmière et au grand blessé, à la maitresse sévère et au vilain garçon, bref, on se comprend... Il a été créé par Gary Gigax et Dave dans les années 70.

Dédé est un peu aux jeux de rôles ce que la peinture rupestre est aux fresques murales : l'idée est bonne, ça ne manque pas de charme, mais c'est un peu rudimentaire...

C'était à la base un univers med fan classique, où les héros incarnés par les joueurs faisaient partie d'une entreprise assez particulière d'entretien puisque spécialisée dans le nettoyage de donjons et l'éradication de dragons... Bien sûr, avec bientôt 40 ans d'existence et donc d'évolution, Dédé s'est affiné, amélioré mais on reste dans un système de classes, de niveau et d'alignement pour les persos, ce qui est un peu trop directif et réducteur au goût de votre humble, efficient et dévoué serviteur... Ce qui ne l'a pas empêché de passer de bons moments à jouer à Dédé, car même avec système directif, on peut s'amuser.

A comme Alone

“La solitude est un plat qui se mange seul.”

Achille Chavée - Décoctions

 

A comme Alone de Thomas Geha
Genre : post apo

Le titre me disait vaguement quelque chose, je l'avais probablement croisé sur un forum pendant ma période fractalienne. Du coup, presque en confiance, avec en plus une 4 ème de couv' prometteuse, votre humble, efficient et dévoué serviteur se lançait dans la lecture. Et là ce fut le drame : histoire pas crédible, personnage creux, univers boiteux, ce bouquin avait vraiment tout pour me plaire...

À table Lapingouin

"Vous donc, croissez et multipliez; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle"

Genèse 9:7

À table Lapingouin, les coupables
Illustrations : Masami Mizusawa
Texte : Carole-Anne Boisseau et Galaxie Vujanic
D’après une idée originale partagée avec Gregory Jouslin et Niko Neki
Genre : Pour les chtites nenfants


Le problème avec les salles d’attente, c’est que le choix de lecture est limité. Comme les derniers essais circuit du nouveau prototype de chez Reutroen m’intéressent autant que les 20 conseils pour retarder l’effet de l’age sur ma peau, ou le mariage de la célèbre Tartenpionne avec le non moins fameux Chemoldu, je me rabats généralement sur la littérature enfantine… Enfin enfantine il faut le dire vite, ou avec un sourire pervers… c’est en tout cas l’impression que me laisse mon dernier livre chez le docteur : A table Lapingouin.

Bob

Bob : appellation par laquelle votre humble, dévoué et efficient serviteur désigne Le Petit Robert (ou ses frères) et indique ainsi que l'explication utilisée provient de leurs pages.

Aucun lien donc avec Hyperbob. Par contre, Bob a une relation compliquée avec une rouquine...

Pour aller faire un tour chez Bob c'est ici.

Édith: page créée et publiée dans la foulée

C'est mon choix!

Ce tag à la signification limpide est bien évidemment une blagounette référence à l'émission du même nom d'Évelyne Thomas produit par Jean Luc Delarue. C'est en juillet 2000, quand France 3 avait calé sa rediffusion de la nuit juste avant celle de la 6eme saison de Fame, que votre humble, efficient et dévoué serviteur avait appris à apprécier à sa juste valeur ce talkshow racoleur, dont la programmation est étrangement concomittente avec la baisse du QI moyen des français sur la même période.

 Édith : page créée et publiée dans la foulée.

c'était mieux avant

c'était mieux avant : Ben quoi ? N'empêche que c'est vrai, c'était mieux avant !

Voir aussi vieux con.

Comme son ombre

"Qui aime bien, châtie bien."

Proverbe.

 

Comme son ombre de Val MC Dermid
Genre : polar

En appliquant une logique froide et calculatrice, capitaliste en fait, puisqu'elle repose sur la loi de l'offre et de la demande, je devrais apprécier les gays et en vouloir aux lesbiennes, puisque ces dernières réduisent l'offre, les premiers baissant la demande, tout en diminuant la concurrence sur le "marché féminin des rencontres hétéro"... Bon, ça c'est la théorie, enfin une théorie, mais vous connaissez la différence entre la pratique et la théorie?
En théorie aucune...

Sauf qu'en pratique, votre humble, efficient et dévoué serviteur s'entend beaucoup mieux avec les lesbiennes que les gays, allez comprendre, il doit pas être capitaliste... Tout ceci pour introduire un bouquin dont la plupart des protagonistes sont des lesbiennes...

compagnon de jeu

compagnon de jeu : terme épicène choisi par votre humble, efficient et dévoué serviteur pour désigner ses meilleurs potes gameurs. Il a été inspiré par cette citation malheureusement approximative d'un personnage de Gallica de Henri Lœvenbruck (maudits travaux toujours pas terminés et qui continuent donc d'emprisonner ma bibliothèque dans des cartons)

"Les amis pleurent votre mort, les compagnons meurent avec vous."

Bon, effectivement, même pour le genre mélodramatique, c'est un peu too much, mais l'idée est là : les amis c'est bien, les compagnons c'est mieux.

Avec des amis, on partage seulement des interactions sociales conventionnelles. Avec des compagnons de jeu, c'est bien plus que ça : il y a évidemment la passion du jeu et le plaisir de se retrouver pour la partager ! Mais qui n'a pas passé des heures autour d'une table, ou en ligne, à jouer, à se creuser les méninges collectivement, à échafauder des plans, tout en ponctuant ça de blagounettes et autres digressions sur tout et n'importe quoi, du sujet le plus sérieux au plus trivial, du plus personnel au plus général... qui n'a pas eu cette chance, ne peut que difficilement comprendre cette connexion.

 

Édith: Il s'enflamme un peu, l'humble, efficient et dévoué serviteur, quand il parle des compagnons de jeu... D'ailleurs, on m'a rapporté une intéressante anecdote au sujet de la création de cette fameuse appellation. Le label "Compagnon de jeu" aurait été créé lors d'une discussion où un intérêt certain envers une certaine joueuse aurait été admis, et que des pas-encore-baptisés-(forcément) compagnons de jeu goguenards auraient signalé un principe précédemment énoncé par l’intéressé : "c'est toujours trop compliqué de coucher avec les ami(e)s".  L'humble, efficient et dévoué contorsionniste rhétorique aurait effectué une pirouette en déclarant: "Mais ce n'est pas une amie, c'est une compagnon de jeu..." et de broder autour de ça... le reste appartient à la "légende".

David Weber

David Mark Weber : Auteur Americain né en 1952 à... quelle importance ? Il a écrit la sublime série Honor Harrington qui est une des oeuvres préférées de votre humble, efficient et dévoué serviteur. Cette série à travers des collaborations notamment a bien grandi et est devenue l'Honorverse dont la bibliographie est consultable ici.  

Les fiches qui le concernent:

- La série Honor Harrington
- La Maison d'acier (un guide de l'univers d'Honor Harrington)
- Revue rapide  des nouvelles de l'Honorverse
- Revue rapide  des autres séries de l'Honorverse
- La série Sanctuaire
-La série Les héritiers de l'empire
-David Weber militant écolo?

Deus ex machina

Deus ex machina : nom masculin invariable, locution latine signifiant littéralement "dieu sorti de la machine" ce qui au mieux peut déclencher un long (et très chiant) débat entre des théologiens et des scientifiques et au pire une fatwa ou un autodafé. Tout ça alors que cela fait simplement et innocemment référence à l’apparition sur scène, dans le théâtre antique, d'un comédien incarnant une divinité. Pour rendre ça plus "crédible" des effets spéciaux mécaniques étaient  sensés donner l'impression que, comme le petit papa noël, le personnage descendait du ciel... pour assurer le happy end...

 

Un peu gros ? C'est exactement ça : désormais le deus ex machina désigne dans les scénarii les événements (interventions extérieures, révélations etc) improbables qui règlent en 2/2, tous les problèmes des protagonistes... D'aucuns diront  que c'est un truc d'auteurs paresseux pour dénouer rapidement et sans élégance aucune, une intrigue. Votre humble, dévoué et efficient serviteur ne saurait les contredire... Je peux entendre l'argument comme quoi  le deus ex machina est une convention de genre, un style, mais pas le fait que tout le monde n'ait pas fini par l'abandonner -sauf pour faire des blagounettes évidement- car c'est une arnaque pour le lecteur ou le spectateur et une insulte à son intelligence.

 

Attention aux contresens :

- Deus ex machina n'est pas une locution latine signifiant que l'ancien(ne) petit(e) copine/copain de dieu est un ou une androïde, mais le résultat serait surement le même que pour la signification littérale originale (à savoir fatwa ou autodafé)

- Deus ex machina n'est pas un nouvel opus du jeu vidéo Deus Ex. Ca aurait pu faire un bon titre blagounette en plus, mais les jeux vidéos c'est du sérious business et donc on rigole pas...

 

France Loisirs

Nous étions le trois Décembre de l'an de grâce deux mille trois, date de la parution en français d'Harry Potter et  l'Ordre du Phénix, j’étais alors jeune et innocent et passais à vélo devant la vitrine d'une librairie où était signalée en (très) grand cette sortie tant attendue.  Ah mais oui, c'est vrai, m'exclame-je en mon fort intérieur, c'est aujourd’hui ! Après un magnifique dérapage contrôlé, remarquant à peine l'enseigne, je me précipitais à l’intérieur :

Genèse de la masse critique

Tout a commencé lors de l'anniversaire de votre humble, efficient et dévoué serviteur en mai 2013, vu qu'il est un grand lecteur devant l’éternel et derrière aussi d'ailleurs, ses potes  lui ont offert tout plein de livres hors de son énorme wishlist arguant qu'il fallait etre plus éclectique dans ses lectures et que c’était plus chouette d'offrir un livre choisi personnellement plutôt que pris au hasard dans une "vulgaire" liste...

Bref l'idée était louable, elle a donc été louée. Je décidais aussi de faire un mailing pour mes généreux donateurs littéraires avec les comptes rendus de lectures des bouquins offerts. Quel meilleur moyen de prouver que je les avais effectivement lus et appréciés ou pas ?

L'homme que l'on prenait pour un autre

"Dans le monde, 42 % du bois exploité commercialement sert à fabriquer du papier"

Statistique Anonyme.

L'homme que l'on prenait pour un autre de Joël Egloff
Genre : fiction contemporaine chiante

Votre humble, efficient et dévoué serviteur a fini un livre de chiotte ! Attention ça ne veut pas forcément dire que c'est de la merde, bon il se trouve que dans le cas présent, le livre en question était vraiment, vraiment pas terrible, mais c'est l'exception qui confirme la règle, ou du moins juste une malheureuse coïncidence...

La Maison d'acier

"Il était une fois trois petits cochons..."

Père Castor (et bien d'autres avant lui)

Le guide de l'univers d'Honor Harrington : La Maison d'acier de David Weber et BuNine

Même si cet article dispose d'un slogan de toilette, il n'est pas à proprement parler une fiche de lecture de votre humble, efficient et dévoué serviteur, mais plutôt un coup de gueule au sujet du livre en question.

Le Codex Alera

"Cod, cod codex"

Une poule d'Alera

 

Série Le Codex Alera de Jim Butcher
Genre : Fantasy

Ça faisait un moment que cette série était dans ma "Todolist", j'attendais d'avoir lu un nouveau tome pour m'y mettre, sauf que ça fait 3 ans que rien n'est paru... Alors je me lance quand même... de mémoire hein... Cette série m'avait été conseillée par une compagnon de jeu, elle était aussi ma source pour Mercy Thomson, à croire qu'elle a des actions chez Milady... Il n’empêche que c'est un contact fiable et bien informé : Le Codex Alera vaut le détour...

Le Consortium de Falsification du Réel

"C'est juste une illusion
A peine une sensation
Qui dirige tes pas
Et te montre du doigt
Où tu vas où tu vas"

Juste une illusion - Jean Louis Aubert (1987 Plâtre et ciment)


Les Falsificateurs suivi des Éclaireurs (Les) d'Antoine Bello
Genre : fiction contemporaine originale

Bon je voudrais pas cramer ces bouquins pour ceux qui ont envie de les lire alors ça va pas être évident. Grosso merdo, c'est l'histoire d'un mec, pas sous le pont de l'Alma, qui intègre le CFR, Consortium de Falsification du Réel, une organisation mondiale secrète et tentaculaire qui falsifie la réalité (sans déconner?) crée des mythes etc

Dans quel but ? Pourquoi ? Comment?

Le Désert des tartares

"Quand t'es dans le désert
Depuis trop longtemps
Tu t'demandes à qui ça sert"

Quand t'es dans le désert (1979 Jean-Patrick Capdevielle)

Le Désert des tartares de Dino Buzzati
Genre : fiction contemporaine chiante

Et voilà, tout finit par arriver, je me suis finalement occupé du cadeau empoisonné offert par Nagash... Le dernier livre qu'il restait de ce fameux anniversaire de mai 2013 où tout a commencé...

Comme votre humble, efficient et dévoué serviteur est un peu Hyperactif (Bob), un bouquin où il se passe rien : les gens attendent, se leurrent puis attendent encore et enfin meurent... c’était sur que ça n'allait pas lui plaire ! D'ailleurs je soupçonne, non en fait je sais, que c’était un choix délibéré et assumé pour me déplaire. Hé bien, c'est réussi, voici mon verdict :

Le post-apo, kezako ?

Le post-apo, Kezako?

Alors, on va commencer doucement avec la définition des 2 mots composant ce genre.

Post : Préfixe signifiant après. Exemples : 

Post-opératoire qui a lieu après une opération chirurgicale
Post-bac qui a lieu après l'obtention du baccalauréat
Post-coïtal après avoir baiser
Poste restante, indication portée sur un courrier pour indiquer qu'il doit être conservé dans un bureau de poste jusqu'à ce que son destinataire vienne l'y retirer. Ah merde, rien à voir en fait... du coup je vais pas vous parler de post-it non plus... Mais vous avez compris le truc, c'est ce qui vient après. et donc dans post-apo ce qui vient après l'apo?

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

"Ceux qui ne savent raconter que la vérité ne méritent pas qu'on les écoute"

Le grand père de l'auteur.

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, Oh la belle allitération ! Il était prédestiné à être écrivain celui-là...
Genre : fiction contemporaine humoristique

Ce livre a une histoire avant même que votre humble, efficient et dévoué serviteur commence à le lire : "on" l'avait offert à notre père pour son anniversaire il y a un moment déjà, je ne suis pas sûr qu'il l'ait lu, mais ma sœur l'a fait et me l'a recommandé. Et donc en voici le compte rendu critique libre :

Les Furtifs
"I'm The invisible man
Incredible how you can
See right through me
When you hear a sound
That you just can't place
Feel somethin' move
That you just can't trace"

 Invisible Man Queen (The Miracle 1989)

 

Les Furtifs d'Alain Damasio
Genre : Anticipation

Une de mes sœurs m'a donc offert ce livre et,  sans en avoir l'air, m'a un peu relancé sur mes fiches de lecture en disant: "il faudra vraiment que tu me dises ce que tu en penses". Force est de reconnaitre que votre humble, dévoué et efficient serviteur ne s'occupe plus du tout de la masse critique depuis un trop long moment! S'y remettre était une bonne idée... Demain par exemple... Car le truc c'est que j'avais déjà lu il y a bien longtemps La Horde du Contrevent du même auteur et cela m'avait laissé une impression très mitigée : de bonnes idées mais aussi de mauvaises et des passages vraiment spaces... Quelques périodes de procrastination pour lire le bouquin, mais surtout pour rédiger sa fiche :  alors en fait Les Furtifs c'est pareil, mais en mieux! Il y a encore plein de trucs qui me gênent mais la double intrigue furtif et luttes sociales marche bien et donne envie d'aller au bout...